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Voici des sets à installer si tu veux voir à quoi ressemble un languedocien du bas-languedoc (Languedoc-Roussillon/Occitanie-est):

 

 

 

 

 

 

 

Informations sur les habitants du Languedoc:

Les Languedociens :

Le Languedoc était jadis habité par les Volsques, y vinrent ensuite les Romains, les Wisigoths et les Sarrasins. Par ailleurs, Louis Dussieux considère que les Languedociens sont un peuple qui descend des Ligures.

À la fin du XVIIe siècle, Claude Jordan dit qu'on attribue aux Languedociens d'être fort spirituels et d'aimer étudier. Néanmoins, on les accuse d'être grands parleurs, fort inconstants et peu capables de garder un secret.

Au milieu du XVIIIe siècle, d'après Jean-Aimar Piganiol de La Force, le génie et les mœurs des Languedociens ne sont pas partout les mêmes. L'auteur dit que ceux du Haut-Languedoc (Est de Midi-Pyrénées; Occitanie-Ouest) sont grossiers et peu industrieux, qualités fort ordinaires à ceux qui s'attachent à la culture de la terre. Quant à ceux du Bas-Languedoc (Languedoc-Roussillon ; Occitanie-Est), ils sont ordinairement pleins d'esprit, d'activité et d'industrie. Cette disposition les rend propres au commerce, aux arts et aux manufactures, qui leur procurent avec avantage ce que le terroir leur refuse. Ils sont ardents à suivre ce qu'ils souhaitent et ne se donnent ni repos ni relâche tant qu'ils ne l'ont pas obtenu, sachant qu'ils oublient aisément les moyens par lesquels ils y sont parvenus et il n'y a que l'espérance d'un nouveau bienfait qui puisse rendre les Languedociens reconnaissants. Le Languedoc produit des hommes vifs, âpres et il est ordinaire qu'ils manquent aux devoirs les plus essentiels pour le moindre profit. Ils aiment les arts et les sciences, sachant que le Languedoc a beaucoup d'Académies à cette époque. Aussi, ils sont braves, sobres, ménagers et ne donnent jamais dans aucune dépense superflue. Enfin ils sont polis, prévenants et flatteurs, mais toujours dans la vue des avantages qui leur en peuvent revenir.

Dans la première moitié du XIXe siècle, selon Émile de La Bédollière, quels que soient l'isolement produit par l'esprit casanier et la variété des usages locaux, les Languedociens ont un caractère commun, des passions, des qualités et des défauts identiques ; chez tous il y a la même vivacité, la même pétulance et la même exaltation fiévreuse. La bravoure est un des traits saillants des Languedociens : façonnés de longue main à la guerre, éprouvés par les luttes étrangères et les dissensions civiles, ils montrent dans les combats une impétuosité agressive qui étonne et déconcerte l'ennemi, sachant que le bataillon de l'Ardèche et la légion du Gard sont honorablement cités dans les bulletins des armées françaises. Les Languedociens sont passionnés pour les beaux-arts ; ils ont l'oreille juste, le sentiment de l'harmonie, le goût inné de la musique et de vastes prétentions au titre de connaisseurs. Le Languedocien s'échauffe aisément et décoche rapidement des injures, comme : Siés un abesti ! Que lou boun Diou té patafiolé imbé d'aygo dé merlusso. Il ne va dans ses rixes que jusqu'au coup de poing inclusivement et se contente de terrasser son adversaire, pour avoir la satisfaction de dire emphatiquement quelque chose comme : L'ay amaluga, l'ay eimplastra coumo uno pel di figo, l'ay escrapouchina.

En dépit du climat dont la chaleur commande le repos, tous les exercices violents, la chasse, les danses animées et les jeux bruyants, sont aimés des Languedociens du XIXe siècle. Les propriétaires et les paysans sont grands coureurs de plaines, grands destructeurs de becfigues, bartavelles et grands amateurs de chasse au chyo, au miraïllé et à la cantàda ; sachant que les ports-d'armes sont à cette époque inconnus à la majorité de ces chasseurs. Dans les montagnes qui sillonnent une partie de la Haute-Loire, de la Lozère, du Gard et de l'Ardèche, habitent les Cévenols qui sont les « Highlanders du Languedoc ». Au XIXe siècle, ils plantent des mûriers sur le versant des collines, récoltent et travaillent de la soie, tissent au métier des serges et des cadis et, malgré la rudesse et la continuité de leur travail, leur sobriété se contente de châtaignes bouillies ou grillées. Attachés à leur pays, ils ne le quittent que pour aller faire dans la plaine la fenaison et la moisson. Sont-ils aisés, au lieu de chercher à grossir leur patrimoine, ils se claquemurent dans leurs villages, se marient à vingt ans, tuent le temps à la chasse et au café et font valoir leurs terres. Un grand nombre sont luthériens et, parés dès l'aube du dimanche, ils font quelquefois plusieurs lieues à pied pour entendre un prédicateur.

Les languedociens sont environ 2,1 millions dans le Languedoc, ils sont aussi au nombre de 37600 à Paris. Les autres sont sûrement dans le reste de la France. Ils sont nés dans le Languedoc. Ils parlaient le Languedocien (dialecte de l’occitan). Ce dialecte contient uniquement 500000 locuteurs, et risque d’être éteint à la fin du XXIème siècle. Mais après ce dialecte, ils se sont mis à parler français, en faisant d’abord une transition par le francitan (mélange d’occitan et de français). Les languedociens était catholique ou protestant.

 

Les Roussillonnais :

Primitivement habité par des peuplades dépendantes de la grande famille gauloise, dont les principales étaient les Sordes dans la plaine, les Consuarani dans le Conflent et le Capcir, les Cerretani dans la Cerdagne et les Indigetes dans le Haut-Vallespir, le Roussillon (Pyrénées-Orientales actuelles) passe ensuite au pouvoir des Romains, qui en font une province de la première Narbonnaise. Plus tard, il est tour à tour envahi par les Alains, les Suèves et les Vandales, puis tombe aux mains des Wisigoths qui tiennent alors une moitié de l'Espagne et de la France. Les Sarrasins d'Afrique s'en emparent en 724 jusqu'à ce que Pépin le Bref expulse les Maures de France en 759. Devenu indépendant à l'époque de Charles le Simple, le Roussillon est ensuite intégré au royaume d'Aragon en 1178, puis conquis par les armées de Louis XIII en 1640 et finalement réuni à la France en 1659 via le traité des Pyrénées.

L'esprit des Roussillonnais a été bien apprécié par Pierre de Marca qui, en 1655, écrivait au comte d'Estrades : « Le seul moyen de les gagner consiste à leur témoigner que l'on estime leur courage, leur constance et leur adresse politique (car ils se piquent fort de cela) : à quoi il faut ajouter les caresses et le soulagement du peuple, autant qu'il se peut ; ils contribuent à ce qu'ils peuvent, lorsqu'ils y sont conviés de bonne grâce, mais ils ne peuvent souffrir ni l'injure personnelle, ni la violence réelle. ». Dans la première moitié du XIXe siècle, d'après Abel Hugo, l'impétuosité dans le caractère, la franchise dans les relations sociales et une haute opinion de soi-même, sont les traits distinctifs du Roussillonnais, partout où l'éducation n’a point promené son niveau. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est l'indépendance ; les rigueurs et la menace ne peuvent rien sur lui ; il est facile à la bienveillance et aux égards.

Dans le bas pays du Roussillon, là où le sol fécond prodigue ses richesses aux habitants, le commerce et l'industrie ont bientôt fait participer le Roussillonnais à la vie commune du peuple français ; l'instruction s'étant plus vite répandue, a progressivement effacé les traces de l'ancienne législation et des vieux usages. En 1842, il en est du Roussillonnais de la riche plaine de Perpignan comme de l'Auvergnat de la Limagne : ses aspérités se sont usées, les nuances de son caractère se sont fondues ; c'est à peine s'il conserve quelque vestige de son antique nationalité. Le Roussillonnais des villes n'a plus ou presque plus d'individualité, mais tout le passé revit quand on gagne les vallées, surtout lorsqu'on gravit jusqu'à la Cerdagne et jusqu'au Capcir.

Néanmoins, selon Amédée Achard, le Roussillonnais est peut-être de tous les habitants de la France celui qui est le moins Français dans la grande et complète acception du mot en 1842. Sa province est celle où la centralisation a eu le plus de peine à combattre les coutumes nationales et à remplacer l'esprit de localité par l'esprit de la pairie. Les deux cents années qui se sont écoulées après la conquête française dans le Roussillon, n'ont pas suffi à absorber l'instinct provincial, ce sentiment est encore vif dans le haut pays en 1842 et provient peut-être de la manière violente dont l'assimilation s'est produite, car ce sont les armes qui ont décidé du sort du Roussillon et les peuples conquis se souviennent longtemps. Si plus tard un traité a donné la sanction du droit à la possession de fait, il a pu atténuer l'effet résultant de la conquête, mais non le détruire entièrement. Dans la première moitié du XIXe siècle, le Roussillonnais dit encore : « je vais en France », quand il part pour les départements du Languedoc ; quant aux habitants du Capcir, du Conflent et de la Cerdagne, ils préfèrent leur patrie aux plus belles contrées et n’échangeraient pas leurs rochers arides contre les plaines les plus grasses de la Beauce. D'autre part, pour les montagnards du Vallespir et du Conflent, le Français est un « Gabaitx ».

À côté de l'ardeur belliqueuse, l'amour de l'indépendance vit dans le cœur du Roussillonnais au XIXe siècle. Une grande partie de ses défauts, comme de ses qualités, se rattache au caractère de la nation catalane avec laquelle il a une grande affinité à cette époque, aussi bien par le langage que par les mœurs. Vif, brusque et pétulant, le Roussillonnais est prompt à s’irriter ; l'insulte ou la moquerie le trouvent peu endurant ; il revient difficilement sur ses premières impressions. Moins vindicatif peut-être que l'Espagnol, il n'oublie cependant pas plus que lui et le souvenir d'une injure ne s'efface pas de son esprit : il peut pardonner, mais oublier, jamais. En 1842 on sent encore, sous le vernis que la civilisation a jeté sur son caractère comme un voile, le vieil homme des temps passés, c'est-à-dire lorsque le Roussillonnais marchait le poignard à la ceinture et la carabine sous le bras ; courageux, leste et hardi, il se fait un jeu du combat. Au temps des rois de Majorque, les montagnards couraient impétueusement aux armes aussitôt que l'étranger foulait du pied la terre de Roussillon.

Dans la première moitié du XIXe siècle, le double caractère guerrier et religieux se révèle dans toute l'étendue du territoire roussillonnais : sur tous les sommets étaient autrefois des châteaux-forts et dans toutes les vallées, des églises ; mais bien des églises sont ruinées et bien des monastères ont disparu à cette époque. Ce n’est pas que la foi du Roussillonnais se soit attiédie, mais elle a dû subir les modifications du temps comme les a subies son humeur guerrière. Il croit encore avec sincérité, ardeur et conviction, mais il laisse tomber les pans de murs des vieux cloîtres ; il prie, mais il n'édifie plus de cathédrales. On voit que l'esprit du dix-huitième siècle et que la Révolution de 1789 sont passés par là, s'ils n'ont pas tari la source de la foi catholique, ils en ont empêché les élans religieux. Cependant, à certaines périodes de l'année, quand les solennités du culte appellent tous les fidèles, les Roussillonnais se battent d’accourir en foule et de célébrer avec éclat les fêtes de la religion. La pompe des processions entraîne après elle toute la population des campagnes.

Les montagnards du Roussillon poussent plus loin encore que les Aveyronnais l‘amour de la chicane au XIXe siècle : l’esprit processif est inné parmi eux. Tout donne matière à procès ; le fossé divisoire et le mur mitoyen, sont des sources intarissables de plaidoiries et de citations. On plaide pour le coq qui a mangé une sauterelle hors de ses limites, pour l'agneau qui a maraudé un brin d'herbe, pour l'abeille qui a butiné les fleurs d'autrui, etc. Les Roussillonnais ont un si grand désir d’acquérir quand ils n'ont pas et une si grande crainte de perdre quand ils ont, qu'ils n'épargnent rien pour obtenir ou conserver quelques lambeaux de champs qui doivent les mettre à l'abri du besoin. Les procès sont en raison directe de la misère ; leur nombre diminue à mesure qu'on descend dans la vallée et dans la riche plaine de Perpignan, il n'y en a ni plus ni moins que partout ailleurs.

Ils sont un nombre de 430000 en Catalogne du Nord (Pyrénées-Orientales). Ils étaient catholiques. Leur culture est liée à la culture catalane dû à leur longue séparation avec le Languedoc (fin du Marquisat de Gothie jusqu’au traité des Pyrénées).

Aussi il y a une chose très importante à savoir sur l'identité Languedocienne: Ce n'est pas une identité religieuse, génétique, ou linguistique; elle est géographique. Du moment que tu es né dans le Languedoc, tu est languedocien

Démographie:

 

 

 

 

 

 

 

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