L'équipe de nerf la plus puissante du Languedoc-Roussillon.
La région Languedoc-Roussillon comportait cinq départements : l'Aude, le Gard, l'Hérault, la Lozère et les Pyrénées-Orientales. Elle a pour chef-lieu Montpellier, qui est également chef-lieu de l'Hérault.
Celui-ci compte deux chefs-lieux d'arrondissement, Béziers et Lodève. Le département de l'Aude a pour chef-lieu Carcassonne et pour chefs-lieux d'arrondissement Limoux et Narbonne. Le département du Gard, dont le chef-lieu est Nîmes, a deux chefs-lieux d'arrondissement : Alès et Le Vigan. Le département de la Lozère a pour chef-lieu Mende et pour seul chef-lieu d'arrondissement Florac. Enfin, les Pyrénées-Orientales ont Perpignan pour chef-lieu, Céret et Prades pour chefs-lieux d'arrondissement.
Languedoc-Roussillon
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Superficie : 27 376 km²
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Population : 2 636 350 habitants (janvier 2008)
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Préfecture régionale : Montpellier
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Préfectures : Carcassonne, Nîmes, Mende et Perpignan
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Nombre d'arrondissements : 14
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Nombre de cantons : 186
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Nombre de communes : 1546
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Densité : 96 hab/km²
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Population active : 940 350 habitants
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PIB régional : 60 523 millions d’euros (3,3 % du PIB national)
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Spécialités industrielles : chimie, agroalimentaires, pharmaceutique et nucléaire
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Agriculture : vin, fruits, légumes, fleurs et plantes et céréales
Extrêmes géographiques
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La commune la plus au nord est Paulhac-en-Margeride (Lozère)
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La commune la plus au sud est Lamanère (Pyrénées-Orientales)
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La commune la plus à l'est est Villeneuve-lès-Avignon (Gard)
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La commune la plus à l'ouest est Molandier (Aude)
La commune la plus peuplée est Montpellier dans l'Hérault (281 613 habitants) et la moins peuplée est Caunette-sur-Lauquet dans l'Aude (4 habitants).
La commune la plus vaste en superficie est Narbonne dans l'Aude (17 296 hectares) et la plus petite est Mont-Louis dans les Pyrénées-Orientales (39 hectares).
Le point culminant est le Pic Carlit dans les Pyrénées-Orientales (2 921 m).
Climat :
L'unité de la région Languedoc-Roussillon est davantage climatique que géographique, malgré des nuances sensibles. La région relève majoritairement du climat méditerranéen.
La principale nuance de climat méditerranéen est constituée par les Causses de Lozère, où l'hiver est très rigoureux, ponctué même quelquefois de véritables tempêtes de neige. Les températures d'été elles-mêmes ne sont pas excessives, sauf dans le fond des gorges. Le prolongement naturel de ces reliefs, les Cévennes, est, quant à lui, fortement arrosé. Cette barrière montagneuse est la première rencontrée par les pluies méditerranéennes, qui s'y déversent. Ainsi, le massif de l'Aigoual, qui reçoit plus de 2 m d'eau par an (avec un record européen de 950 mm en 24h), reste même frais en été.
L'Aubrac et la Margeride présentent respectivement des influences océaniques et semi-continentales. Le climat de l'Aubrac n'apparaît pas méditerranéen mais plutôt océanique de montagne à influence méditerranéenne (comme la Planèze de Saint-Flour).
En revanche, le bas Languedoc-Roussillon a en commun des étés très chauds. La moyenne des températures des mois d'été est la plus élevée de France à Perpignan (22,3 °C), mais Montpellier n'est pas en reste avec 23,7 °C en juillet et des records allant jusqu'à 37,5 °C. Le nombre d'heures d'ensoleillement est exceptionnel avec un record à Montpellier de 369 heures d'insolation en juillet. À l'inverse, les hivers sont doux (Perpignan : 6,7 °C en janvier, Montpellier : 5,6 °C), même si la violence des vents continentaux (mistral (à l'est de Montpellier) et tramontane (à l'ouest de Montpellier)), desséchants et froids, peut brutalement faire varier les températures d'hiver et des intersaisons.
Les précipitations sont caractéristiques elles aussi du climat méditerranéen puisqu'elles se produisent pour l'essentiel aux intersaisons et sous forme d'averses violentes ; il pleut davantage à Montpellier qu'à Paris et à peine moins qu'à Brest, mais ces pluies sont concentrées sur un nombre de jours inférieurs de moitié (752 mm en 90 jours à Montpellier ; 440 mm annuels à Salses, en Roussillon). Ces pluies brutales peuvent être dramatiques pour les sols après une longue période de sécheresse, ravinant la terre et provoquant des inondations. Le Vidourle déborde régulièrement à Sommières.
Ces caractéristiques méditerranéennes sont même largement partagées par les reliefs pyrénéens du sud de la région, où elles pénètrent par les vallées. Ainsi la Cerdagne ou le Vallespir bénéficient, elles aussi, d'un ensoleillement remarquable. Les hautes montagnes ne connaissent qu'un enneigement tardif.
Géographie :
La région administrative Languedoc-Roussillon n'a pas d'unité géographique et s'étend sur des ensembles naturels distincts. Au nord, elle englobe une portion du Massif central puis s'abaisse progressivement vers l'est du delta du Rhône et la plaine littorale de l'Hérault, bordée au nord par les derniers reliefs du Massif central. Au-delà de la plaine du Minervois, prolongement du seuil de Naurouze dit aussi seuil du Lauragais, le sud de la Région est composé de reliefs appartenant au Massif pyrénéen, entaillés par des vallées et bordés à l'est par une plaine littorale.
Relief du massif central :
Les reliefs appartenant au Massif central s'étendent sur la totalité du département de la Lozère, sur le nord-ouest du Gard, le nord de l'Hérault et même l'extrême nord du département de l'Aude.
Ces reliefs culminent au mont Lozère à 1 699 m, mais dépassent encore les 1 500 m au nord de la Lozère dans le Gévaudan. Le Lot prend sa source entre ces deux ensembles les plus élevés du nord de la région.
Ils comprennent aussi au sud du Lot le causse de Sauveterre et le causse Méjean, séparés l'un de l'autre par les gorges du Tarn. Plus au sud, ces reliefs s'étendent sur la longue barrière des Cévennes, qui s'étale sur le sud de la Lozère, le nord du Gard et de l'Hérault, où elle englobe le sud du causse du Larzac. Elle culmine dans le massif de l'Aigoual à 1 565 m d'altitude.
Elle est prolongée par les reliefs de l'Escandorgue, de l'Espinouse (1 152 m), du Caroux (nord-est de l'Hérault) et du Cabardès. Le Gard, le Vidourle, l'Hérault et l'Orb descendent des hauteurs des Cévennes vers le littoral.
La plaine :
À ce premier ensemble accidenté succède un deuxième ensemble composé de collines et de plaines, dessinant un arc de cercle le long du golfe du Lion, depuis le Petit Rhône jusqu'au pied des Albères, et se prolongeant vers le seuil du Lauragais.
Au pied des reliefs évoqués précédemment s'étend une longue zone intermédiaire, à 200–400 m d'altitude, les garrigues. En contrebas se trouve une bande étroite de plaine sablonneuse, parfois ponctuée de quelques collines, dont le rivage est jalonné d'étangs. Des barres ou lidos, formés par l'action des vagues et des courants, séparent ces étangs de la mer.
L'ensablement de la côte est un problème constant pour les ports. Les plus importants des étangs sont ceux de Frontignan et de Thau pour le bas-Languedoc, ainsi que ceux de Bages et de Sigean et de Leucate pour le Roussillon. Le long de ce dernier, le littoral prend le nom de Côte Vermeille.
La partie pyrénéenne :
En arrière de la Côte Vermeille s'étend le troisième et dernier ensemble naturel de la région. Il s'agit de la partie méditerranéenne du massif des Pyrénées. Au nord s'élève le massif annexe des Corbières, délimité par le cours d'eau de l'Aude et celui de l'Agly.
En arrière du cours naissant de l'Aude se trouve le Pays de Sault, qui domine le sillon du Fenouillèdes, lequel descend vers le littoral. Au sud-ouest de l'Agly, le relief s'élève pour atteindre au nord la vallée du Têt, 2 921 m au pic Carlit et, au sud de cette vallée, 2 784 m au mont Canigou. La haute vallée du Têt forme la Cerdagne. Enfin, au sud du Vallespir, haute vallée du Tech, se dresse les massifs des Albères (1 256 m) au contact de la frontière avec l'Espagne.